Malgré diverses aides du gouvernement Chinois, le marché en plein essor de l'Empire du Milieu ne laisse que peu de places aux voitures propres, notamment les hybrides. La Toyota Prius ne réalise pas des scores folichons, et la plupart des autres constructeurs ont pratiquement tous jeté l'éponge quand à ces motorisations essence/electrique. BYD fait partie de ces derniers avec la triste experience de la F3DM dont seulement 80 malheureux exemplaires avaient trouvé preneur. La firme Chinoise retente aujourd'hui avec la Qin de donner au plus grand marché du monde le goût de l'hybride.
Le nom Qin sonne bien présomptueux pour l'automobile qui succède à l'un des plus gros bides... de BYD. Il fait en effet référence à la dynastie Chinoise de Qin, connue pour avoir fait sortir le pays Asiatique du feodalisme. La Qin n'est pas vraiment belle, mais elle peut se targuer d'être originale et de ne copier sur personne! Avec des lignes très torturées, tant à l'avant qu'à l'arrière, le principal atout styliste de l'hybride de BYD est son architecture tricorps, très adaptée au marché Chinois.
Il est bien difficile de croire en le succès de la Qin, l'écologie étant loin d'être la priorité des Chinois à l'heure actuelle, mais malgré tout, son tarif inférieur à 20 000€ pourrait faire réfléchir les réfractaires aux nouvelles technologies. Il ne reste plus qu'à savoir si la motorisation hybride de BYD est au point, car contrairement aux constructeurs Japonais, les constructeurs Chinois sont peu expérimentés dans le domaine.
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