Fiat 500 America - Fiat remue le couteau dans la plaie

Si la 500 n'a pas réussi aux Etats-Unis où elle esperait s'écouler à 50 000 exemplaires par an, cela n'empêche pas Fiat de refaire parler de cette échec en sortant une série spéciale pour le Salon de Genève 2012 "500 America". Proposée uniquement en Europe, le marché de prédilection de la 500, bien-sûr.


Alors qu'entre la Fiat 500 Barbie et la Fiat 500 Kadhafi, on pensait que la citadine à succès Italienne s'était essayée à tous les types de personnalisation possibles, ce n'est toujours pas le cas. Comme pour fêter les scores minables de la 500 aux Etats-Unis (Seul le tiers des exemplaires prévus ont été vendus, notamment à cause d'un prix trop élevé pouvant atteindre sur les versions haut de gamme le prix d'une Camaro bas de gamme autrement plus impressionante), Fiat dévoile aujourd'hui à l'occasion du Salon de Genève 2012 cette série spéciale "America", qui est tout de même très réussie.


Si voir le symbole automobile de l'Italie avec des stickers Americains peut choquer, on s'y habitue vite grâce à son Bleu (America Blue), couleur qui revient en force sur les citadines en ce moment, et ses détails craquants. Les coques de retroviseurs ornées du drapeau des "States", les stickers lateraux Rouges, Blancs et Bleus assortis et cabochons de jantes Rouges font partie de ces petits détails qui permettent à une Fiat 500 qui n'a rien d'Américain à la base de sentir bon les Etats-Unis.
L'interieur est lui aussi spécifique avec une sellerie bi-ton Rouge et Ivoire et un tableau de bord Blanc.
La Fiat 500 C conserve elle son blanc traditionnel et sa capote rouge. Seules les coques de retroviseurs sont reprises sur la citadine puisque les seuls éléments spécifiques restant, les stickers lateraux et les cabochochons de jantes varient (Rouges, Bleus et Blancs pour les stickers lateraux au lieu de Rouges, Blancs et Bleus sur la citadine et Bleus pour les cabochons de jantes au lieu de Rouges sur la berline).
Souhaitons à la Fiat 500 America un grand succès qu'elle rencontrera sûrement, à condition de ne pas poser ses roues au Etats-Unis.

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